Me Alice Kom, PCA du Réseau des défenseurs des droits humains de l’Afrique centrale (Redhac) a répondu présente à sa convocation au tribunal de première instance de Bonajo ce lundi 7 avril 2025.
C’est dans le cadre de l’affaire du bris des scellés apposés sur les bureaux du Redhac après suspension par le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji.
En brisant publiquement ces scellés, la PCA du Redhac avait ainsi donné lieu à une succession de convocations administratives et judiciaires à son endroit. Mais elle n’avait jamais répondu présente au tribunal face à ces multiples interpellations du pouvoir judiciaire de son pays d’origine.
Lors d’un entretien qui lui avait été accordé chez nos confrères d’Équinoxe télévision, Me Alice Kom faisait savoir que les autorités administratives plus judiciaires n’avaient pas respecté la procédure pour venir apposer les scellés à la porte du bureau de l’entreprise dont elle en a la charge au Cameroun et en avait le droit de les enlever.
Malgré cette réplique à l’endroit des autorités judiciaires et administratives, cette affaire est restée pendante devant la justice jusqu’à date.
Par ailleurs, elle était attendue avec Maximilienne Ngo Mbe, directrice exécutive du réseau, suite à une convocation du 22 mars dernier.
Selon Me Fabien Kegne, l’un de ses avocats, rapporte que l’audience a été renvoyée au 2 juin 2025, à quelques jours de l’élection présidentielle d’octobre prochain.
Pour l’instant, aucune décision de justice n’est prise dans cette affaire qui l’oppose à la juridiction de son pays.