Selon une étude menée en 2021 par l’institut national de la statistique au Cameroun lors de la troisième Enquête sur l’Emploi et le Secteur Informel (EESI3), le taux de participation des femmes au marché du travail est de 47,3% contre 61,4% des hommes.
Le marché du travail au Cameroun présente des dynamiques complexes et variées, influencées par des facteurs économiques, sociaux et culturels. Parmi ces dynamiques, la question du genre occupe une place de choix.
En effet, les inégalités de genre persistent. Les femmes continuent de faire face à des défis spécifiques, notamment les écarts salariaux, la précarité de l’emploi et les charges domestiques.
Selon une étude menée en 2021 par l’institut national de la statique au Cameroun lors de la troisième Enquête sur l’emploi et le secteur informel, le taux de participation des femmes au marché du travail est de 47,3% contre 61,4% des hommes.
Ainsi, ces femmes ont un esprit entrepreneurial dans le secteur informel où elles opèrent majoritairement. Par catégorie socioprofessionnelle, elles sont près de sept femmes sur dix (68,3%) à exercer en tant qu’indépendantes contre 48,2% d’hommes.
Mais, elles exercent dans les secteurs nécessitant peu de qualifications, surtout en raison de l’inadéquation entre les formations acquises et les emplois offerts par le marché du travail.
Pour ce qui est de la rémunération, 55,4% des femmes et 40,9% des hommes ont eu un revenu horaire issu de leur emploi principal inférieur à la norme fixée par la réglementation en vigueur.
L’économie camerounaise, bien que présentant un faible taux de chômage (hommes (5,1%) et femmes (7,5%), est caractérisée par un niveau élevé de sous-utilisation de la main d’œuvre et de sous-emploi.
S’agissant du taux de sous-utilisation de la main-d’œuvre, 28,7% des femmes sont touchées contre 24,1% des hommes.
En ce qui concerne le sous-emploi, 18,7% des femmes et 18,4% des hommes ont travaillé moins d’heures par semaine par rapport à la règlementation en vigueur qui est de 40 heures. Bien plus, 55,4% des femmes et 40,9% des hommes ont eu un revenu horaire issu de leur emploi principal inférieur à la norme fixée. Nous informe l’institut national de la statistique à travers un document mis à notre disposition.
Des inégalités salariales et contractuelles
Le taux de bas salaire est une réalité et est plus élevé chez les femmes (31,5%) que chez les hommes (20,6%).
Par rapport aux hommes, les femmes en emploi sont environ deux fois moins nombreuses à avoir un contrat de travail. De plus, les femmes (11,3%) sont moins nombreuses à avoir un bulletin de paie par rapport aux hommes (20,2%).
Une faible couverture d’assurance
La proportion des femmes (7,4%) en sociale emploi bénéficiant d’une couverture d’assurance dès l’intensification des travailleurs de la sensibilisation est faible par rapport aux hommes (13,9%).
Les efforts doivent être poursuivis pour la protection sur l’assurance volontaire afin d’atteindre l’objectif de 50% des travailleurs assurés tel que souhaité par le gouvernement.
Nonobstant, des efforts doivent être poursuivis pour parvenir au plein emploi productif et garantir à toutes les femmes et à tous les hommes, y compris les jeunes et les personnes handicapées, un travail décent et un salaire égal pour un travail de valeur égale tel que souhaité par le gouvernement à travers la SND30.