Le ministre de l’Économie, de la planification et de l’aménagement du territoire ratifie l’accord de prêt avec la banque africaine de développement (BAD) d’un montant de 63,09 millions d’euros soit environ 41,5 milliards de FCFA le 24 novembre 2024, pour financer le projet d’appui à la promotion de l’entrepreneuriat et à l’amélioration des compétences (PEAC).
L’objectif recherché par le gouvernement pour ce projet est de permettre le développement des compétences nécessaires aux besoins de l’économie et de promouvoir l’entrepreneuriat et l’emploi dans les secteurs porteurs (BTP, Transport, Energie, Agro‐industrie, Métiers verts et TIC, etc.).
En effet, ce projet est bâti sur trois composantes essentielle : le renforcement des capacités du système national de formation professionnelle ; la promotion de l’entrepreneuriat et de la compétitivité des entreprises, la coordination et gestion du projet.
Selon les estimations du journal l’Économie, 7350 jeunes et femmes apprenants de la formation / éducation professionnelle dont les cursus de formation seront améliorés pour répondre aux besoins du marché et à 1225 jeunes entrepreneurs ou porteurs de projets des régions cités qui pourront suivre un parcours d’incubation jusqu’au démarrage de leur activité économique.
Ainsi, cinq régions sont concernées autour de ce projet d’appui à la promotion de l’entrepreneuriat et à l’amélioration des compétences (PEAC).
Car, le PEAC mise sur le renforcement de la capacité du système national de formation professionnelle à travers des appuis matériels et d’ingénierie, promotion de l’entrepreneuriat et l’auto-emploi productif des jeunes et l’insertion professionnelle en particulier dans les secteurs porteurs cibles, amélioration de la compétitivité des entreprises et le renforcement des capacités institutionnelles des acteurs techniques et professionnels modernisés.
Une situation qui pourra d’une manière endogène impacter significativement l’économie camerounaise, surtout au niveau de la productivité des travailleurs et de la compétitivité des entreprises utilisatrices de cette main-d’œuvre. Conclut le quotidien, l’Économie par la suite.
Pour rappel, l’accord de prêt avait été ratifié le 21 février dernier par le président de la République Paul Biya pour sa mise en valeur.