Le 11 mars 2025 marque l’ouverture de la première session parlementaire ordinaire de l’Assemblée nationale et du Sénat au Cameroun. Cet événement politique majeur, qui se déroule au Palais des verres Paul BIYA et au Conseil économique et social à Yaoundé, et s’étalera sur une période d’un mois.
Comme chaque début d’année parlementaire, les travaux de cette session sont essentiellement consacrés au renouvellement des bureaux des deux chambres. CAVAYE YEGUIE Djibril conserve la présidence de l’Assemblée nationale, tandis que Marcel Niat Njifenji reste à la tête du Sénat. Ces nominations sont cruciales pour assurer la continuité des travaux législatifs et la mise en œuvre des réformes à venir.

L’un des objectifs majeurs de cette session est l’examen et l’adoption de plusieurs projets de loi. Les députés et sénateurs doivent se pencher sur des textes visant à répondre aux préoccupations des citoyens, notamment face à la hausse du coût de la vie et aux défis sécuritaires persistants.
En outre, cette session se déroule dans un climat politique particulier, avec l’élection présidentielle en ligne de mire. Lors de son discours d’ouverture, CAVAYE YEGUIE Djibril a insisté sur l’importance d’un scrutin apaisé et sécurisé, appelant les acteurs politiques à privilégier la stabilité et l’unité nationale
Durant ces quatre semaines de travaux parlementaires, les élus auront à examiner des propositions de lois portant sur des thématiques variées, allant de la gestion économique à la sécurité en passant par des réformes institutionnelles. Les discussions seront menées dans un contexte où les attentes du peuple camerounais sont élevées, notamment en matière de lutte contre l’inflation et d’amélioration des conditions de vie.
Au sein de l’Assemblée nationale, les travaux seront répartis entre les différentes commissions législatives, qui joueront un rôle clé dans l’analyse des textes avant leur adoption en plénière. Le Sénat, de son côté, apportera son expertise et sa validation aux propositions issues de l’Assemblée, dans le cadre du bicamérisme en vigueur.