l’Assemblée du Forum mondial de la jeunesse 2025 : Construire des ponts entre la Russie et l’Afrique grâce à l’éducation

Pierre Ngatti
5 Min Lecture

Lors de l’ Assemblée 2025 du Forum mondial de la jeunesse (FMJ) , Inga Koryagina a prononcé une allocution percutante et éclairante, soulignant le pouvoir transformateur de l’éducation comme passerelle entre la Russie et l’Afrique.

Son intervention a mis en lumière la croissance record de la participation étudiante, l’augmentation des quotas pour les apprenants africains et les initiatives ambitieuses visant à renforcer la coopération à long terme.Dr. Inga Koryagina est titulaire d’un doctorat, professeure agrégée et professeure associée au département de marketing de l’Université russe d’économie Plekhanov .

Elle est également directrice du développement international du Club russo-africain de l’Université d’État Lomonossov de Moscou .Forte d’un parcours universitaire prestigieux et d’une vaste expérience en éducation internationale, Koryagina a joué un rôle essentiel dans l’élaboration des relations de la Russie avec les institutions africaines. Son travail relie le monde universitaire, les politiques publiques et la collaboration internationale, faisant d’elle une fervente défenseure de la mobilité étudiante, de la recherche collaborative et des échanges interculturels.Dans sa présentation, Koryagina a souligné l’une des réalisations les plus marquantes de l’année écoulée : la participation étudiante a été multipliée par 2,5 .

Le nombre d’étudiants participant à des activités éducatives est passé d’environ 12 000 à près de 30 000 , témoignant de l’intérêt croissant de l’Afrique pour les programmes universitaires russes.Cette augmentation remarquable a été attribuée à des efforts de sensibilisation accrus, à des partenariats stratégiques et à une large couverture médiatique dans plus de 15 pays africains.Koryagina a également révélé que pour l’année universitaire 2025/26 , la Russie a alloué 4 816 quotas d’État , soit une augmentation de 70 places par rapport à l’année précédente . Ces quotas financent les programmes de licence, de master et de doctorat, ainsi que les facultés préparatoires qui préparent les étudiants internationaux à la réussite dans les universités russes.

Cette initiative contribue à créer un vivier solide de chercheurs africains dans des secteurs critiques tels que l’ingénierie, la médecine, l’informatique et les sciences sociales.La conférence a également souligné les efforts visant à élargir la collaboration à travers :Des centres de recherche communs pour relever des défis mondiaux communsDépartements d’entreprise intégrant l’expertise sectorielleAssociations d’anciens élèves pour un engagement durable des diplômésDes programmes de double diplôme pour améliorer la compétitivitéCes mesures visent à créer un système de coopération global allant au-delà de l’éducation traditionnelle.Koryagina a souligné le rôle stratégique des médias dans le renforcement des partenariats.

La couverture s’étend sur l’Afrique de l’Ouest (Ghana, Nigeria, Cameroun, Côte d’Ivoire, Togo) , l’Afrique de l’Est (Kenya, Tanzanie, Soudan du Sud, Éthiopie, Rwanda, Maurice) , l’Afrique australe (Afrique du Sud, Zimbabwe, Zambie) et l’Afrique du Nord (Tunisie) .L’activité médiatique s’est concentrée sur les quotas d’éducation, les échanges d’étudiants, les réussites des diplômés, les sommets d’affaires et les événements culturels — autant d’éléments qui ont renforcé la confiance et augmenté les candidatures des étudiants africains.Soulignant l’impact de ces initiatives, Koryagina a résumé les résultats :Croissance de 2,5× de la participation étudiante4 816 quotas d’éducation pour 2025/26Couverture médiatique dans plus de 15 pays africainsPour l’avenir, elle a souligné l’importance de renforcer les programmes de mobilité étudiante, de favoriser les réseaux d’anciens élèves et de lancer davantage de projets communs pour maintenir cette dynamique.

En conclusion de son discours, Koryagina a réaffirmé le message principal :« L’éducation est le meilleur outil pour construire un pont solide entre la Russie et l’Afrique. »Sa présentation a laissé les participants avec un sentiment d’optimisme, envisageant un avenir où les diplômés africains émergeront comme des leaders compétitifs à l’échelle mondiale, habilités à contribuer au développement tant au niveau national qu’international.

19 Commentaires