Les femmes de la ville de Yaoundé placent de moins en moins les greffes dans les# salons de beauté. Une situation qui induit un manque à gagner chez les coiffeuses et paralyse leur secteur d’activité.

Depuis l’avènement des perruques dans le marché camerounais, les recettes en greffes sont en baisse dans les salons de beauté de la ville de Yaoundé selon une enquête menée auprès de certains responsables des salons de la place. A #Nkolfoulou, dans l’arrondissement de Yaoundé II, les salons de beauté sont passés au phénomène des perruques. « Maintenant, il suffit de se payer une greffe naturelle, brésilienne, indienne ou encore péruvienne pour se confectionner une perruque. Plus besoin de s’asseoir pendant trois ou quatre heures de temps. Au fur et à mesure que le temps passe, plus de femmes pensent à transformer leurs greffes en# perruques, afin de les enfiler lorsque besoin sera », affirme Rosine Delarue coiffeuse et responsable d’un salon au marché centrale. Il est difficile aujourd’hui de faire des tresses voire des coiffures simple aux femmes et avoir facilement ses 2000 FCFA rapidement jour avoue Ségolène l’une des coiffeuses au quartier melen.
Les avantages de la perruque
Jadis, les perruques de greffe furent le domaine de définition des femmes adultes et celles du troisième âge, car souffrants des maux de tête, des #nerfs, elles n’étaient plus dans la capacité de se faire tripoter le crâne. Aujourd’hui, même les jeunes filles se sont abonnées à cette pratique des perruques. Grâce Mireille: « Moi j’aime la perruque parce que c’est pratique. Quand je dois faire une sortie improvisée je l’enfile et mon habillement est complet », déclare-t-elle.
Ainsi, au regard de la Persée de cette nouvelle donne, les coiffeuses ne gagnent plus grande chose et les clientes crédibilisent la #perruque à cause de ses atouts : « la confection des perruques de greffe fait en sorte qu’aujourd’hui, les salons de coiffure ne sont plus prises en considération par les femmes, car elles sont de plus en plus occupées et elles démontrent une certaine paresse à rester immobiles face au miroir », souligne Mélanie Simo, commerçante au #marché Mokolo. Une situation qui vient mettre en difficulté les coiffeuses qui sont obligés de s’arrimer à la nouvelle tendance pour joindre les deux bouts.
PAR KOUOTOU NGATTI DAOUDA PIERRE